Diététicienne, un nouveau métier et de nouvelles opportunités pour Laurence

Équipe éditoriale Cned

22/12/2023

Laurence exerce en tant que Diététicienne libérale depuis le 4 septembre 2023.

Également aide médico-psychologique auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en Ehpad, Laurence envisage un avenir professionnel à 360° avec l'obtention de son BTS Diététique.

Une reprise d’études avec le Cned

Laurence est contrainte d’interrompre ses études à l’âge de 16 ans par manque de moyens et de soutien. Elle exerce différents métiers sans vraiment trouver sa voie.

Après la naissance de ma fille, je décide de revenir vers un domaine qui m’a toujours intéressé, celui de la santé. Je passe alors plusieurs concours, dont celui d’Aide-Médico psychologique (AMP) de niveau IV, que je choisi de préparer en alternance.

Cette première reprise d’études lève une barrière psychologique. Consciente de la pénibilité du métier de soignante, Laurence décide donc de parfaire un projet de reconversion professionnelle.

En 2016, malgré une hygiène de vie irréprochable, j’ai vécu la malheureuse expérience d’un dérèglement hormonal, d’origine thyroïdienne. Après une multitude de questionnements, je commence à m’intéresser à la nutrition, seul paramètre qui pouvait faire défaut dans ma vie, et avoir un impact négatif sur ma santé. Je me souviens avoir dit à mon endocrinologue que tout dérèglement métabolique était le signe d’un déséquilibre interne produit par nos modes de vie.

Cette expérience influence alors ses choix professionnels. Laurence décide de devenir Diététicienne-nutritionniste. Une reconversion qui lui permettra de continuer à prendre soin d’autrui, en alliant passion pour les notions de diététique et de nutrition, à son appétence pour les relations humaines.

Après un DAEU avec le Cned, Laurence se voit refuser le financement d’un BTS en présentiel par son employeur, le budget nécessaire étant trop important. Cette situation a bien failli avoir raison de mon projet. Mais après réflexion, je fais finalement le choix de ne pas abandonner cette reconversion et de me tourner une nouvelle fois vers le Cned, tant pour sa notoriété que pour son expérience en matière de reconversion professionnelle.

Laurence nourrit certaines appréhensions concernant la charge de travail à distance. Mais cette dernière mise sur une bonne organisation pour parvenir à surmonter les difficultés. Les cours à distance allaient lui permettre de s’adapter aux aléas du quotidien. J’avancerai à mon rythme, et c’est exactement ce dont j’ai eu besoin.

BTS diététique : découvrez la préparation du Cned

Une bonne hygiène de vie pour réussir son BTS

Rentrée 2019-2020, Laurence commence son BTS diététique à distance. Autofinançant sa formation, elle occupera en parallèle son poste de soignante au cours d’une année qui, elle l’ignore encore, sera marquée par la pandémie de la Covid. Absence des collègues impactées, épuisement des équipes, stress en lien avec le manque de connaissances de ce virus, privation de contacts avec la famille, nombreux décès en EHPAD... À ce moment-là, je me suis dit que j’allais abandonner, remettre ce projet à plus tard, en sachant que les connaissances accumulées jusqu’à présent pouvaient s’oublier. Cela a été une grosse période de doute !

Mais tout au long de sa formation, elle a su faire preuve de discipline et surtout d’un mental d’acier. Planning avec dates limites pour les devoirs à rendre ou les cours à finir, fiches pour mémoriser les notions apprises, Laurence met toutes les chances de son côté. Elle organise ses apprentissages par blocs de matières, s’autorisant une dizaine de minutes de pause toutes les deux heures. La comptabilité n’était pas mon fort, je l’ai moins travaillé mais j’ai lu tous les cours. Je multipliais aussi les supports, cours, livres, vidéos, etc. J’ai aussi eu la chance de faire appel à certaines personnes ressources de mon entourage pour m’expliquer des notions que je ne comprenais pas.

Ce qui l’a beaucoup aidé, c’est son niveau de connaissances en biologie, physiologie, nutrition et alimentation. Laurence a aussi essayé d’anticiper les tâches du quotidien. Elle prépare ses repas à l’avance via la méthode batch cooking, ce qui lui permet par exemple de réviser un peu le soir. Elle fait aussi attention à la qualité de son sommeil, pratique des exercices physiques et de respiration pour gérer son stress.

Jongler entre accompagnement et travail en autonomie

Laurence souligne la qualité des services proposés par le Cned : Les cours en visio-conférence étaient très intéressants, nous permettant d’éclaircir certains points du programme. Nous avions aussi un référent très réactif qui répondait à toutes nos questions. J’ai également utilisé le forum proposé par le Cned pour échanger avec certains étudiants.

Mais Laurence le rappelle, cette formation lui a surtout demandé un travail individuel important et bien souvent en autonomie, cette dernière utilisant toutes les sources à sa disposition pour avancer le plus sereinement possible.

Bien que très riche, la première année fut finalement plutôt simple. En toute humilité, je pense que la nouveauté nous aide à faire l’impasse sur la difficulté de ce BTS. Et puis j’avais tellement hâte de commencer ce nouveau projet !

La deuxième année en revanche a semblé interminable, de l’aveu de Laurence. Elle doit alors s’adapter aux aléas du quotidien, et accepter de ne pas étudier avec la même intensité. Malgré cela, les résultats sont au rendez-vous et Laurence décroche son diplôme.

Avec le recul, la jeune femme ne regrette rien. Si c’était à refaire, est-ce que je recommencerai ? Ma réponse est évidemment oui, un grand oui même.

Elle donne d’ailleurs quelques conseils à celles et ceux qui souhaiteraient préparer un BTS à distance. D’abord bien réfléchir à l’adéquation de la formation avec son projet professionnel. Ensuite, s’organiser, l’une des règles de la réussite étant la discipline. Pour sa part, Laurence s’est équipée d’un agenda, a opté pour un système de fiches récapitulatives…

Enfin, elle rappelle que pour réussir sa formation à distance, il faut évidemment avoir confiance en ses capacités et se donner les moyens de surpasser les difficultés.

Le Cned est l’organisme par excellence qui nous permet d’accéder à nos rêves et nos aspirations profondes. L’établissement est aussi synonyme de liberté. Liberté d’apprendre, d’échouer, de recommencer, de reporter et de réussir.

Un nouveau projet professionnel à 360°

Passionnée par ce domaine, Laurence aimerait poursuivre ses études par une licence et un master en nutrition. Toujours employée en tant que soignante en Ehpad, elle a commencé à exercer une activité de Diététicienne-nutritionniste en libéral. Laurence se donne d’ailleurs deux ans pour se consacrer exclusivement à cette nouvelle activité.

Je souhaite faire de la prévention, sensibiliser au maximum sur les enjeux de la diététique en intervenant au sein des entreprises ou collectivités locales. En consultation, mon objectif sera de simplifier l’approche diététique et nutritionnelle, par l’écoute active et la pédagogie, dans l’optique de prévenir et résoudre les problématiques de santé, ou de poids.

Consultations, commerces, centres, conférences, livres, Laurence souhaite dans un second temps diversifier son activité et pourquoi pas bâtir un projet commercial diététique dans le but de faciliter et de rendre accessible une alimentation de qualité. L’objectif : apporter une diversité de solutions nutritionnelles, adaptées à chacun.

Votre avenir est entre vos mains, alors, donnez-vous les moyens. C’est par ces quelques mots que Laurence résume son expérience et son parcours de reconversion avec le Cned. Pour en savoir plus sur le parcours et la nouvelle activité de Laurence, retrouvez-la sur Alivio, Facebook, Instagram, LinkedIn et Twitter.