Karine a obtenu son BTS Diététique à 49 ans

Équipe éditoriale Cned

27/01/2025

À 49 ans, Karine est chef de service administratif et financier dans une collectivité. Titulaire d’une Maitrise Administration Economique et Sociale obtenue en 1997, elle n’avait pas suivi de formation depuis 2002 quand elle a décidé de préparer le BTS Diététique avec le Cned.

J’ai préparé le BTS Diététique avec le Cned de 2021 à 2024. J’avais choisi la formule progressive afin de valider les matières au fil de l’eau.

Une reprise d’études motivée par une envie de changement

Après plus de 20 ans à occuper des fonctions administratives, Karine éprouve une certaine lassitude. Elle songe alors à changer de profession, sans pour autant trouver sa voie. En 2020, une blogueuse se reconvertissant au métier de naturopathe la sollicite comme « cas patient » dans le cadre de ses études.

Je pensais avoir une alimentation équilibrée et adaptée. Mais j’ai pris conscience que ce n’était pas le cas et que je n’étais certainement pas seule dans cette situation. C’est cette expérience qui m’a donné envie de me former au métier de diététicienne, afin d’aider l’ensemble de la population à acquérir les bases d’une alimentation saine et équilibrée.

Karine décide de suivre le BTS diététique à distance pour des raisons financières, ne pouvant se permettre de quitter mon emploi. Elle s’oriente alors vers le Cned, seul organisme de formation à distance qu’elle connaisse et une référence en matière d’enseignement à distance.

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La formule progressive la plus adaptée à ses contraintes

Le BTS Diététique est une formation exigeante qui nécessite un investissement important et comprend plusieurs stages obligatoires. Karine décide donc logiquement d’étaler sa préparation sur 3 ans, afin que ses études soient compatibles avec son emploi du temps professionnel.

Les cours étant très denses, j’ai quand même dû y consacrer toutes mes soirées et tous mes week-ends. J’ai également dû sacrifier tous mes congés durant 3 ans afin de réaliser les périodes de stage et de caler les périodes de révision avant les examens.

Karine n’a que peu mobilisé les outils mis à sa disposition par le Cned pour échanger avec les autres étudiants ou les personnels pédagogiques. Son activité professionnelle ne lui a pas permis non plus de suivre les classes virtuelles organisées en journée, pendant ses heures de travail.

J’ai quand même sollicité à quelques reprises les tuteurs par messagerie pour des questions précises. Avec du recul, je regrette de ne pas avoir davantage pris contact avec les tuteurs par téléphone. Cela m’aurait permis de lever mes doutes ou de valider mon travail, notamment sur le mémoire, matière ayant le coefficient le plus élevé.

Une reprise d’études difficile mais pas impossible

Reprendre ses études après 25 ans de vie active n’a pas été quelque chose de facile pour Karine. Il lui a fallu réapprendre des notions théoriques, être disciplinée et assidue pour compléter le programme avant les examens.

Certaines matières sont plus difficiles que d’autres, je pense à la biochimie qui nous obligent souvent à suivre d’autres cours en complémentarité.

Pour l’épreuve d’activités technologiques de l’alimentation, qui est une épreuve pratique, Karine a suivi un stage de préparation afin de se donner un maximum de chances le jour de l’épreuve et éviter les pièges liés à l’organisation ou l’hygiène. Un choix gagnant puisque l’étudiante aura 17 dans cette matière.

Quant à la recherche de stage, cela n’aura pas été une mince affaire pour Karine : il y a beaucoup de concurrence. Il faut souvent accepter des lieux de stage loin de son domicile, ce qui rajoute une charge financière supplémentaire.

Karine, malgré toutes ces difficultés et un emploi du temps très chargé, réussira à décrocher son diplôme en octobre 2024. Ne jamais baisser les bras et toujours croire en soi, ce sont là les deux conseils de notre jeune diplômée : La formation est exigeante, si vous vous lancez, il y a forcément des coups durs, des moments de doute. C’est dans ces instants qu’il faudra penser à votre objectif et garder le cap. Les embuches rencontrées durant 3 ans m’ont fait prendre conscience de la force incroyable que j’avais en moi.

Désormais diplômée du BTS Diététique, Karine a créé l’entreprise Dietetika, souhaitant exercer son activité en libéral. Elle a aussi complété sa formation initiale afin de se spécialiser et de proposer des services adaptés à des besoins spécifiques :

J’ai notamment obtenu un diplôme universitaire en alimentations végétariennes avec la faculté de médecine de la Sorbonne en octobre 2024.

Vous souhaitez en savoir plus sur le parcours de Karine et sur sa nouvelle activité professionnelle, rendez-vous sur son site internet ou sur son profil LinkedIn.