L' Amalgame musical de Florence et Manon : ça pulse !
Équipe éditoriale Cned
26/04/2023
Les deux jeunes filles ont réussi leur coup !
Manon et Florence sont deux jeunes filles passionnées d'écriture et de musique. Elles ont monté un webmagazine : Amalgame Musical. Depuis 2010, le projet fonctionne à merveille et ses deux corédactrices s'épanouissent toujours autant. Découvrez-les au travers de cette interview et que vive le rock !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Manon : Je m’appelle Manon, j’ai 20 ans. Je suis passionnée par la littérature et la musique. Je suis aussi corédactrice du webzine Amalgame Musical (en quelques mots).
Florence : Florence, 19 ans, originaire d’une région du fin fond de la France : le Berry. Étudiante au Cned en première année de BTS MCO. Grande passionnée de voyages, de découvertes, de musique et corédactrice du webzine Amalgame Musical.
Votre rencontre, c’était où, quand, comment ?
Florence : Sur les bancs de l’école (ou plutôt les chaises) au collège, quand on était en cinquième... il y a 8 ans maintenant. Mahon venait d’emménager dans la ville et on s’est retrouvées dans la même classe. Au fil du temps, on a fait connaissance. Après, on est devenues vraiment amie au lycée, en seconde.
Manon : Voilà, tout simplement quand nous étions au collège, lors de notre 5ᵉ ! Mais nous sommes devenues proches dès notre seconde et encore aujourd’hui.
BTS MCO : découvrez la préparation du Cned
En savoir plus Ouvrir dans un nouvel ongletPouvez-vous nous parler d’Amalgame Musical ?
Manon : Amalgame Musical, c'est une idée un peu folle qui a pris forme. On voulait créer un webmagazine mais on avait prévu des infos plus générales. Finalement, nous nous sommes focalisées sur la musique. En juillet 2010, via notre compte Myspace, nous avons commencé à contacter les groupes de musique que nous aimions pour leur proposer notre soutien. Le but est de mettre en avant la nouvelle scène et des artistes un peu noyés par la surpuissance médiatique des autres. On soutient d’autres initiatives ou associations comme la nôtre, que ce soit des webzines, des radios, des festivals, des agences… On met tout ça avant sur notre site à travers différentes pages : interviews, chroniques, sélections de vidéos. Bref, Amalgame Musical porte bien son nom !
Florence : Amalgame Musical a vu le jour en juillet 2010. Au lycée, on a commencé à découvrir des groupes et des artistes peu connus. Un jour, après avoir vu un groupe récent lors d’un des rares concerts organisé par notre ville, on a eu l’idée commune de le mettre en avant. La passion et la détermination étaient là rapidement puisque dès le lendemain, le projet était en route. Depuis, Amalgame Musical propose de découvrir des groupes et des artistes à travers des fiches de présentation. On propose également des interviews musicales, chroniques, vidéo coup de cœur, etc. Aujourd’hui, nous sommes un peu comme une grande famille.
Et ça représente quoi pour vous ?
Manon : Déjà un projet sur du long terme dont nous sommes plutôt fières. On passe beaucoup d’heures dessus, mais c’est vraiment ce qu’on voulait. Amalgame Musical ce n’est pas juste histoire de dire on va faire ami-ami avec des artistes, c’est vraiment le plaisir de partager la musique, de faire de belles rencontres avec d’autres passionnés.
Florence : En fait, pour nous, ce projet est comme un enfant, n’ayons pas peur de le dire. C’est un projet qui nous tient vraiment à cœur, dans lequel on a mis, on met et on mettra beaucoup d’amour, d’énergie et de temps pour le voir grandir. Ça représente aussi une partie de notre vie. Et comme Manon le disait : c’est aussi vraiment le plaisir de partager la musique et de faire de belles rencontres.
Comment votre webmagazine a-t-il évolué depuis sa création ?
Manon : En 3 ans, il a beaucoup évolué et c’est volontaire de notre part. Nous essayons toujours de trouver quelque chose de nouveau, un petit plus, pour montrer qu’Amalgame Musical ne tombe pas dans la routine. Au début, on devait avoir seulement quelques rubriques : interviews, chronique et vidéo coup de cœur. Pourtant, rapidement, d’autres sont nées. On a aussi changé quelques designs comme celui des pages sur les artistes. Nous avons même mis en place le « Blog des Rédacteurs » qui propose à des rédacteurs volontaires de nous faire découvrir leurs coups de cœur musicaux à travers divers articles.
On veut vraiment de se renouveler sans cesse et pour ça, on écoute aussi les suggestions des lecteurs.
Florence : Il y a aussi la playlist saisonnière disponible sur l’accueil du site. Oui, on essaie d’apporter de nouvelles choses en gardant toujours à l’esprit les « principes » fondamentaux du projet : le plaisir, la découverte, la mise en avant des artistes, groupes et initiatives, la simplicité et la sobriété. Et sinon, aujourd’hui on référence environ… 280 groupes et artistes. En majorité français, mais nous avons également quelques étrangers.
Que prévoyez-vous pour l’avenir d’Amalgame Musical ?
Manon : Pour commencer, on veut que le projet dure dans le temps. Pour ça, il faut essayer encore et toujours l’améliorer. Dans l’idéal (et parce qu’on nous le demande souvent), on voudrait organiser un concert, sous forme d’un petit festival avec d’autres initiatives dont nous sommes partenaires. De bonnes choses, pour sûr !
Florence : Un bel avenir, espérons-le ! Avec encore de belles découvertes à proposer aux lecteurs, de belles rencontres. On aimerait qu’Amalgame Musical grandisse bien. À long terme, oui, faire un petit festival avec nos partenaires nous ravirait.
Avez-vous des projets personnels, musicaux ou non ?
Florence : Oui, beaucoup de projets personnels et musicaux. C’est important d’avoir des projets en tête. Les projets, c’est comme la musique, c’est ce qui rend tes journées plus belles et moins monotones. En fait, avoir des projets, c’est se raccrocher à quelque chose et se réaliser pleinement sans pourtant savoir réellement de quoi sera fait demain.
Manon : Des projets oui évidemment, plein la tête, mais pas forcément musicaux. Après il faut avoir et prendre le temps pour les réaliser.
Pouvez-vous nous parler de vos études passées et à venir ?
Manon : J’ai un cursus scolaire « normal » jusqu’en début de première. Après, je me suis inscrite au Cned. J’ai eu quelques problèmes au lycée et j’ai fait une deuxième première littéraire. Suite à quelques soucis personnels, je n’ai pas fait une excellente année de terminale. J’ai finalement décidé de faire une pause pour l’année 2012-2013 et dès septembre je reprends une terminale littéraire afin de passer (enfin) mon bac ! Ensuite, je voudrais me diriger vers des cours de lettres et obtenir une licence dans le but de devenir journaliste. Et comme j’aimerais me spécialiser dans la criminologie, il faudra certainement que je prenne des cours là-dessus également. Affaire à suivre donc !
Florence : Jusqu’en seconde, j’ai suivi un cursus normal à l’école. Suite à un redoublement et un problème d’orientation, j’ai décidé, avec l’accord de mes parents, de m’inscrire au Cned. C’était, vraisemblablement, la seule solution qui se présentait pour reprendre mes études en main et prouver à ceux qui n’ont pas cru en moi que j’étais capable d’y arriver. Il y a maintenant quatre ans que je suis au Cned : j’ai commencé par un bac pro commerce, j’ai passé mon BEP et mon BAC que j’ai obtenu avec une mention.
J’ai décidé de continuer en BTS MCO, toujours par le Cned.
Après mon BTS, j’espère pouvoir faire une licence professionnelle « Communication et Commercialisation des produits culturels ».
Qu’avez-vous apprécié dans les formations du Cned ?
Manon : L’indépendance ! Pas tant le fait de ne plus avoir des comptes à rendre à des professeurs autoritaires, mais le fait de gérer soit même son temps et de pouvoir s’organiser. En plus, c’est une très bonne expérience pour la vie de tous les jours et on gagne en maturité.
Florence : Entièrement d’accord. On est les seuls « maitres » de nos études. Si on réussit, c’est en grande partie grâce à nous, si on rate, c'est de notre faute et on ne peut pas accuser quelqu’un d’autre comme les profs, les cours du Cned ou le lycée. Je tenais à souligner aussi la bonne qualité des cours qui nous permet de gagner un temps précieux, et d’avoir par conséquent, beaucoup de temps libre.
Quels sont vos conseils pour celles et ceux qui sont (ou seront) inscrits ?
Florence : « La persévérance est mère de réussite », si vous êtes déterminés, avec un peu d’organisation et l’envie de réussir, vous y arriverez et ce ne sera que du bonus, vous verrez. Surtout, restez optimistes et ne vous laissez pas submerger par vos études. Comme je le disais précédemment, nous sommes les seuls acteurs de notre réussite.
Manon : Soyez organisés, profitez aussi de votre temps libre. On a tendance à se dire « Tiens, je vais aussi travailler le week-end ». Certes, c'est possible, mais se surcharger n’est pas vraiment la bonne méthode. Faites-vous un emploi du temps avec des heures scolaires, de 9 heures à 6 heures du soir par exemple, en faisant une pause à midi et gardez le soir pour vous, vos loisirs. Bon courage aussi pour la suite de vos études, quand la volonté est là, on peut tout faire !
Florence : Oui, bon courage, croyez-en vous !
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