Sophie, une reconversion pour cette passionnée de nutrition

Équipe éditoriale Cned

02/10/2023

Sophie a préparé entre 2020 et 2022 un BTS Diététique avec le Cned. La jeune femme revient sur son parcours et sur sa fierté d’avoir obtenu son diplôme en 2022.

C’est un BTS difficile, avec un taux national de réussite en dessous de 50%. Il nécessite une bonne base scientifique que je n’avais pas, venant d’une filière littéraire… Mais avec du travail et de la discipline, beaucoup de choses sont possibles !

Une reconversion professionnelle réussie

Avant d’exercer en tant que diététicienne, Sophie, titulaire d’un Master de géographie, a d’abord travaillé quatre ans dans la fonction publique territoriale et d’état en tant que chargée d’études.

Pratiquant la boxe française, elle décide de s’intéresser à la nutrition pour optimiser ses performances. Elle se passionne rapidement pour ce domaine d’activité et décide de se reconvertir, profitant de la fin de son contrat de travail et de la période de confinement pour mûrir son projet.

J’habitais à Rouen lorsque j’ai décidé de me réorienter. Aucune école assez proche ne proposait le BTS et à 28 ans, je ne voulais pas retourner à l’école, j’ai donc décidé de me préparer à distance. Le Cned avait bonne réputation et proposait des tarifs plus abordables que d’autres organismes. Finançant moi-même ma formation, je me suis inscrite en 2020.

BTS diététique : découvrez la préparation du Cned

Ma préparation au BTS Diététique du Cned en quelques mots

La jeune femme insiste d’abord sur le niveau de difficulté de cette préparation au BTS Diététique. Pour réussir, il convient d’être organisé et discipliné. Sophie s’astreint donc à une routine. Elle commence la journée par 1h30 à 2h de sport, très tôt. Puis elle enchaine avec les cours, 2h par matière. Elle étudie ainsi chaque jour entre 6h et 8h.

Mais Sophie l’admet, elle a eu parfois du mal à rester concentrée et productive, surtout dans une formation entièrement en ligne :

Je suis plus à l’aise et concentrée à l’écrit et sur des supports papiers. C’est d’ailleurs en écrivant et en dessinant beaucoup de schémas que j’ai le plus progressé, notamment pour la physiopathologie, physiologie et biochimie !

Pour surmonter ses difficultés, elle a tout de même pu compter sur les personnels pédagogiques pour répondre à ses questions concernant les cours et les stages. Et en suivant quelques principes simples comme faire le plus d’annales possible, varier les supports et les méthodes d’apprentissage ou faire des liens entre les disciplines comme en deuxième année avec la physiologie, la pathologie et la diététique thérapeutique, la jeune femme a réussi à dépasser ses limites.

Sophie insiste enfin sur son hygiène de vie qui l’a beaucoup aidé pendant sa formation. Pratiquer une activité sportive pour contrebalancer les postures prolongées assis au bureau ou plus simplement pour se défouler, bien manger, bien s’hydrater et plus que tout, bien dormir, le sommeil étant le premier allié de l’apprentissage.

Aujourd’hui, Sophie est diététicienne en Soins Médicaux de Réadaptation. Ses patients, principalement des personnes âgées, sont souvent pris en charge pour des problèmes de dénutrition. Elle exerce également une activité libérale les week-ends et s’est inscrite en tant que diététicienne dans la réserve militaire. Elle aimerait d’ailleurs avoir l’opportunité de rejoindre un Hôpital d’Instruction des Armées.

Passionnée, elle envisage aussi de parfaire sa formation et de se spécialiser dans la nutrition du sportif, la nutrition pédiatrique, et les troubles de la déglutition.