Anne-Marie, sa passion pour la langue et la culture russe
Équipe éditoriale Cned
23/01/2024
Anne-Marie a décidé en 2022 de s’inscrire aux cours de russe, niveau intermédiaire, dispensé par le Cned.
Cette retraitée de l’Éducation nationale nous explique sa passion pour cette langue slave, héritée de l’époque de l’Union soviétique, des voix puissantes des chœurs de l’Armée Rouge et des Matriochkas avec lesquelles elle jouait dans son enfance.
Entre la langue russe et moi, c’est une très longue histoire d’amour faite de passion, de ruptures, de reprises, qui continue à me dévorer et continuera encore.
Une persévérance à toute épreuve
En 1966, Anne-Marie, alors jeune étudiante se confronte à plusieurs langues à déclinaison : l’allemand, le latin puis le grec ancien. C’est à cette époque qu’elle débute seule l’apprentissage du russe sur un vieil Assimil :
Trois mois pour savoir parler russe disait la méthode. Je n’ai jamais réussi à aller jusqu’à la dernière page… Pourquoi ? Parce que je suis beaucoup trop perfectionniste. J’apprenais, je révisais, je pensais ne pas savoir encore suffisamment, alors je recommençais à étudier les premières pages. Je faisais du sur place. En revanche, j’ai appris à lire les caractères cyrilliques et je lis relativement couramment les textes russes, souvent sans comprendre ce que je lis.
Plus de 50 ans s’écouleront entre cette première approche et l’inscription d’Anne-Marie au cours de russe proposé par le Cned. Elle s’est bien essayée aux cours du soir dans des associations, aux cours particuliers, à l’apprentissage en autodidacte, mais a toujours laissé tomber ces études en cours de route. Elle a même tenté par deux fois de s’inscrire en russe débutant au CNEC puis au Cned :
J’ai bien ingurgité une somme phénoménale de règles de grammaire… mais je finissais toujours par abandonner.
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En savoir plus Ouvrir dans un nouvel ongletUne expérience intense mais concluante avec le Cned
En 2022, le virus du russe m’a repris une nouvelle fois. J’ai failli m’inscrire en débutant puisque, par manque de confiance en moi, j’estimais ne pas savoir grand-chose de cette langue. Heureusement, j’ai résisté et je me suis inscrite dans le cours intermédiaire. Et je dois dire que j’en suis absolument ravie.
Anne-Marie admet que le rythme est plus que soutenu. Il ne faut pas prendre de retard pour éviter d’être vite dépassé. Forte de ses précédentes expériences malheureuses, comme elle aime les appeler, Anne-Marie s’investit totalement dès le départ dans l’étude des unités.
Pour chaque unité, le Cned propose un dialogue, des documents, des explications grammaticales, des exercices d’application, et des corrections immédiates grâce au livret « Autocorrection ». Le tout étant structuré, rigoureux, progressif. Ce qu’apprécie Anne-Marie, c’est qu’avec la méthode Cned, elle étudie la langue russe mais également la vie russe. Au travers des documents proposés, langue et culture se côtoient.
Je passais tous les jours de 2h à 5h, parfois plus, à étudier. Mon objectif était simple : tant que cela m’était réalisable, il me fallait travailler sans compter pour acquérir les connaissances et réaliser le plus de devoirs possibles.
Anne-Marie souligne le rôle central de sa professeure correctrice qui l’a encouragé et lui a prouvé, par les notes et les observations, qu’elle disposait de solides connaissances de cette langue et surtout qu’Anne-Marie progressait.
Et malgré les obstacles et les difficultés, notre jeune retraité réussira à mener à son terme cette année d’étude. Une joie et une fierté pour cette dernière, même si elle l’avoue humblement, quelques mois de plus pour la même somme de travail n’auraient pas été de trop…
En suivant ce cours niveau intermédiaire, Anne-Marie a pris confiance en elle. Elle cerne maintenant parfaitement ses manques, tout comme ses savoirs. Elle souhaite désormais s’immerger davantage dans la langue russe parlée : Si le Cned décidait de proposer un cours de langue orale, je m’y inscrirais immédiatement et sans hésiter !
Retour sur sa relation de longue date avec le Cned
Cet établissement a fait partie de mon environnement dès le moment où j’ai commencé à travailler. En tant qu’enseignante à l’école primaire publique, je connaissais cet excellent service. J’y ai eu recours moi-même pour les cours de langue russe mais aussi d’espagnol et pour d’autres apprentissages.
Anne-Marie y a même inscrit ses deux filles lorsqu’elle travaillait à l’étranger. La première en 1989, à son entrée en classe de cinquième, pour qu’elle accède à certaines matières non proposées au lycée français La Condamine à Quito. La seconde en 1998, pour qu’elle suive les cours de Troisième alors qu’Anne-Marie travaillait à Osorno, ville du sud du Chili. Sa fille poursuivait ainsi son cursus scolaire français tout en bénéficiant d’une scolarité chilienne. Et à son retour en France, la jeune fille n’a d’ailleurs rencontré aucune difficulté pour se réintégrer et poursuivre ses études dans un lycée français.
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