L’école "La Garanderie" et le Cned : une coopération de longue date

Laurent Kromer, directeur de l’école La Garanderie en Suisse, évoque la convention de partenariat qui lie les deux établissements depuis 2011. Il revient sur cette relation de confiance, entre nécessité de flexibilité et exigence de qualité.

Les particularités du système éducatif suisse

En Suisse le système éducatif est différent d’un canton à l’autre. Dès le collège, 3 voies différentes, correspondant à trois niveaux de difficulté, s’offrent aux élèves. Le niveau le plus élevé est la seule voie permettant d’accéder à l’équivalent du Baccalauréat général français. Seuls 30 % des élèves y parviennent quand la plupart font le choix d’un apprentissage (certificat fédéral de capacité en alternance). Dans ce contexte particulier, beaucoup d’enfants n’arrivent pas à accéder aux études supérieures car ils ne répondent pas aux exigences requises.

L’école La Garanderie, en quelques mots

Antoine de la Garanderie et les élèves des débuts (1998)

Notre établissement a été créé en 1997 par un groupe d'enseignants expérimentés. L’école comporte aujourd’hui deux classes de primaire et quatre classes de collège. Depuis 2011 notre offre pédagogique s’est étoffée avec la création d’un Lycée français sur un second site. Nous avons fait le choix d’effectifs limités à 14 élèves par classe soit 110 élèves dans l’établissement. 

Notre projet pédagogique est assez unique. Il s’agit avant tout de permettre à chaque enfant de découvrir sa propre manière d’apprendre. C’est à l’école de s'adapter aux besoins et au rythme de chaque enfant, une démarché théorisée par le pédagogue, Antoine de la Garanderie.

Nous proposons aussi un accompagnement spécialement adapté aux enfants à haut potentiel intellectuel en leur permettant d’accéder « au mode d’emploi » de leur intelligence.

Un partenariat de longue date avec le Cned

Nous avons fait appel au Cned dès 2011, lorsque nous avons élargi notre offre pédagogique après le collège.

Notre établissement se basant sur un enseignement personnalisé, l’offre de service du Cned et ses modalités en distanciel se prêtent très bien à nos besoins et à ceux de nos élèves, leur permettant de travailler suivant leurs rythmes propres.

Contractualiser avec le Cned nous garantit également une correction et une notation des devoirs « à la française », très différente de la notation Suisse. Cela permet aussi à nos élèves d’avoir un statut scolaire réglementé exigé par certaines universités suisses.

Les élèves Bacheliers de Terminale 2018 & leurs enseignants, en bas, de gauche à droite : Aurélien Bouiller, Ramiro Conde, Laurent Kromer.

Recommanderiez-vous le Cned à d’autres établissements ?

Nous recommandons déjà le Cned pour la flexibilité de son offre. Nous avons par exemple accompagné nos collègues de l’école Anhugar de Nyon dans la mise en place d’une convention de partenariat.

En retour, notre principale exigence reste la qualité des contenus pédagogiques, des devoirs et de la correction. Si ces conditions restent remplies, nous continuerons à travailler avec le Cned et à le recommander.

De gauche à droite : Laurent Kromer, directeur ; Jean-Daniel Nordmann, fondateur ; Clyde Philips, ancien élève ; Francesca Rubichon, directrice ; Olivier Revol, neuropsychiatre et pédopsychiatre.