Andy Consani, un nouveau prodige du karting inscrit au Cned
Équipe éditoriale Cned
26/09/2024
À 14 ans, Andy est pilote professionnel de karting dans la catégorie reine de la discipline.
Le jeune homme évolue au niveau international et a terminé 9e au championnat du monde, 1er français en OKJ (catégorie pour les meilleurs pilotes âgés de 11 à 15 ans) en 2023. Afin de poursuivre sa scolarité, Andy est inscrit au Cned depuis janvier 2022, d’abord en classe de 6e et aujourd’hui en classe de 4e.
Je viens d’une famille très attachée au sport automobile. Mon grand-père était pilote de rallye, mon père, pilote officiel Renault en rallye, mon oncle, champion d’Italie de rallye et vainqueur du Dakar en catégorie buggy en 2022. Quant à ma mère, elle a créé des championnats en formule 4 et a géré plusieurs équipes. La passion pour le sport automobile est donc venue tout naturellement.
Une inscription en scolarité complète réglementée
La scolarité à distance s’est naturellement imposée à Andy. L’école privée dans laquelle il était inscrit ne pouvait pas s’adapter aux contraintes de chaque élève. Les professeurs n’étaient pas en mesure de proposer des cours ou des devoirs de rattrapage en distanciel. L’école a donc orienté Andy vers une autre voie, celle du distanciel.
Les parents d’Andy ayant entendu parler du Cned par d’autres pilotes de karting, sa maman prend en charge la gestion de son inscription au Cned. Une inscription à titre individuel, mais avec l’accord de sa fédération sportive qui a validé son inscription au Cned.
Le plus compliqué manifestement, cela a été d’obtenir l’autorisation d’IEF avec l’académie. Une fois le document obtenu, l’inscription auprès du Cned a été plutôt simple.
Avant de commencer sa scolarité avec le Cned, Andy n’était pas rassuré : « Le système scolaire classique était la seule chose que je connaissais. Donc c’était plutôt la méconnaissance de l’enseignement à distance qui me faisait peur. J’étais aussi réticent parce que l’école à la maison, ça veut dire pas de copains, pas d’anniversaires, on perd petit à petit les amis qu’on a depuis toujours parce qu’on ne les voit plus. »
Mais depuis qu’il a commencé le Cned, les craintes d’Andy se sont apaisées. Quand il rentre d’un déplacement en compétition le dimanche à 1h du matin, le jeune homme n’a plus peur d’une éventuelle évaluation le lundi matin à 8 heures, qu’il n’aurait pu préparer par manque de temps.
Le Cned c’est vraiment génial pour les sportifs qui ont une carrière prenante. Quand je suis en France, j’ai cours le matin en présentiel avec une professeure particulière qui vient chez moi. Ensuite je déjeune, et je reprends à 14h en distanciel. À 16h, je vais faire du sport avec un coach, à 18h je fais mes devoirs. Quand je suis à l’étranger pour plusieurs semaines, je fais tout à distance, le lundi et le mardi généralement. Et les jours où je roule, je ne travaille pas. C’est l’accord que j’ai avec mes parents. Quand je suis off, je travaille mes cours, mais quand je roule, je suis 100% dans mes tests ou dans mes courses.
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En savoir plus Ouvrir dans un nouvel ongletCompatibilité entre sport de haut niveau et scolarité
Pour Andy, les deux activités sont évidemment compatibles. Le jeune homme espère d’ailleurs aller le plus loin possible dans ses études, même si ce n’est pas toujours facile. Andy rappelle d’ailleurs que de grandes écoles bénéficient de filières pour les sportifs de haut niveau.
Ce qui est le plus dur pour Andy, c’est ce sentiment d’isolement. Pas de récrés avec les copains, de rires en classe et de contacts avec d’autres enfants de son âge.
Le Cned demande aussi une concentration plus grande : Une heure de cours avec le Cned, c’est comme 4h de cours en classe. Rien d’extérieur ne peut venir nous perturber.
La motivation est aussi un facteur clé de réussite. Il ne faut pas trop réfléchir, bien respecter son emploi du temps et se plonger dans les cours, quel que soit le lieu. Quand on a cours on n’a pas le choix, on y va et c’est tout, rappelle Andy.
Enfin, le Cned impose de rendre les devoirs en temps et en heure, ce qui n’est pas toujours facile en fonction de ses contraintes sportives. En janvier 2024, j’étais en déplacement pour une compétition du 9 janvier au 1er février, ce qui ne m’a pas laissé beaucoup de temps pour travailler et rendre mes devoirs.
Malgré les difficultés rencontrées, Andy ne regrette rien ! Il peut désormais s’organiser comme il le souhaite, en fonction des objectifs d’évaluations. Il y a 1000 fois moins de charge mentale quand on est au Cned. C’est une opportunité incroyable quand on est sportif et qu’on doit gérer à la fois notre scolarité et nos résultats.
À présent, Andy souhaite faire une belle saison 2024 et faire un bon résultat au championnat d’Europe et au championnat du monde. Tout ce qu’on lui souhaite, c’est de marcher sur les traces de son idole, Lewis Hamilton, que le jeune homme admire pour sa détermination, son talent et son travail acharné.
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