Arthur et Zélie, reprendre pied avec le Cned

Équipe éditoriale Cned

20/10/2023

Ludivine est la maman d’Arthur, 11 ans et de Zélie, 13ans et demi. Il y a deux ans, suite au décès de leur papa, les deux enfants rencontrent un profond mal-être. Le simple fait de se rendre à l’école devient alors impossible.

Pour palier leur incapacité à se rendre en cours, Ludivine décide de s’orienter vers la scolarité à distance proposée par le Cned.

Mes enfants n’ont jamais craint l’école. Bien au contraire ; ils s’y sont toujours sentis bien et s’y sont toujours épanouis. Leur mal-être, que j’ai apparenté à un burn-out couplé à un deuil, était tel que tout ce qui représentait un lien social, une contrainte horaire ou une adaptation au quotidien était impossible.

Le Cned, un premier pas vers la guérison

Ni l’apprentissage, ni l’instruction n’étant en cause dans la souffrance des enfants, Ludivine a tout de suite pensé au Cned, comme une évidence. Elle a donc contacté sans attendre l’académie pour éviter à ses enfants de cumuler problématiques personnelle et scolaire.

J’ai fait des pieds et des mains pour que leur incapacité à être « physiquement présent », ne génère pas une étiquette d’échec scolaire lourde à porter et illégitime. Ce n’était pas une mince affaire, car l’instruction en famille est très encadrée. Mais pour moi l’urgence était surtout de ne pas leur faire prendre de retard dans leur scolarité, afin de garder un rythme et une source d’investissement quotidien.

Après avoir obtenu l’accord du Dasen (Directeur académique des services de l'Éducation nationale), justifié par de nombreux certificats médicaux, Zélie et Arthur ont finalement débuté leur scolarité à distance, respectivement en classe de sixième et de CM1. Il leur faudra alors s’adapter à cette nouvelle manière de travailler.

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Tous deux prirent très vite pris leurs marques, bien que les cours du primaire et du collège soient organisés différemment. Le planning type fourni par le Cned s’est avéré d’une grande aide. Tout semblait évident et cette nouvelle modalité à distance leur offrait une liberté incroyable :

Chacun avançait à son rythme, tous deux préférant travailler matière par matière. Les possibilités d’investissements étaient infinies car il n’y avait pas de contraintes de temps, si on gérait bien le travail. Mon fils est retourné à l’école au bout d’un an, serein et confiant car il avait brillamment réussi son CM1 à distance. Je constate aussi à quel point il a réussi à développer un intérêt pour chaque matière et s’est sent stimulé par n’importe quel sujet. Ma fille a elle continué en classe de cinquième, en classe complète réglementée dans un premier temps, puis via une scolarité partagée afin de réintégrer petit à petit le collège.

Zélie est retournée au collège à son entrée en classe de quatrième et tout s’est très bien passé. Ludivine tient d’ailleurs à saluer la grande écoute et la souplesse dont le collège de sa fille a fait preuve. De cette expérience de scolarité à distance, sa maman retient la capacité de travail en autonomie dont a fait preuve sa fille.

La formule Cned s’est avérée être une aide précieuse et indispensable pour les enfants de Ludivine. Elle souligne d’ailleurs que, dans un autre contexte, cela aurait même pu représenter un choix de vie, tant les contenus proposés sont complets et structurés. En revanche, elle rappelle que cette modalité à distance implique un investissement important du parent qui doit être rigoureux et intransigeant sur le rythme à tenir : Si on est pressé, qu’on n’a pas le temps, ni la patience, on ne pourra pas aider son ou ses enfants.

Ludivine sait désormais que le Cned peut être un soutien important pour ceux qui, comme ses enfants, souffrent ou ont souffert d’anxiété intense, au point de ne plus pouvoir aller en classe.